lundi 10 décembre 2007

Le président préfererait-il les terroristes riches?

Le président Sarkozy nous l'a souvent répété, à nous autres corses: le terrorisme est lâche, ne résout rien...etc... Ainsi, encore ministre, déclara-t-il que les "nationalistes (sous entendu, dans leur ensemble) ne sont plus au centre du jeu" mais de quel jeu au juste?

Sans doute le président voulait-il évoquer le jeu démocratique, essentiellement en cours à l'Assemblée de Corse? Il n'a eu de cesse, depuis son élection, de rappeler son rejet de la violence, du racket, de la clandestinité, chaque fois qu'il parlait de la Corse... mais le discours, manichéen s'il en est, ne résiste plus à la pratique, tant l'attitude du chef de l'Etat semble s'accommoder, sur la scène international, des turpitudes de ses "partenaires":

Un casseur de banlieue, un clandestin corse, déclenchent à leur seule évocation les foudres présidentielles... pendant que le PC chinois, La Lybie, Vladimir Poutine , l'Algerie (qui amnistie des anciens GIA) et les FARCS en récoltent le miel...

Toute histoire possèdent sa moralité: dans quelques années, quand le chapitre sarkozy sera bouclé, peut-être aura-t-on appris à distinguer deux types de terrorisme: celui qui détruit des villas et coûte cher aux collectivités territoriales, très condamnable, et celui qui a fait couler le sang d'anonymes, mais rapportent aux grands groupes industriels français...plus fréquentable...

En attendant, rien ne m'empêchera de penser que Talamoni, leader des indépendantistes corses, est au moins aussi digne d'être rencontré que Mouammar Kadhafi!

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