samedi 31 octobre 2009

Les modérés ont-ils les cléfs de la prochaine élection territoriale?

Etonnant non, de rester muet sur ce blog alors que la pré-campagne territoriale a commencé depuis le printemps dernier. Pas vraiment.

En effet, quatre non-évènements l'ont marquée: la non-entrée de Paul Giacobbi au gouvernement, en dépit de rumeur persistante relayée par les sites gouvernementaux et le Figaro, la non-alliance de la gauche (pour raison d'incompatibilité entre ce même P. Giacobbi et Emile Zuccarelli) et la non-division de l'UMP entre les deux caïds de l'assemblée de Corse, Camille de Rocca-Sera et Ange Santini et la non-alliance des nationalistes modérés et des autonomistes.

Le seul évènement notable est l'entrée au parlement européen de François Alfonsi, autonomiste historique, 2eme de la liste sur Europe Ecologie-Alliance Libre européenne qui tend à prouver que ces les nationalistes ont un boulevard qu'ils n'arrivent étrangement pas à emprunter:

Ils sont les seuls à pouvoir profiter, en terme éléctoral de l'incapacité des indépendantistes à se faire comprendre de la population , de la gauche à s'etendre sur une stratégie d'alliance interne-externe, de la droite à défendre son bilan à collectivité territoriale de Corse.

Les seuls à pouvoir réaliser la synthèse dans une ïle paradoxale qui vote majoritairement Sarkozy à l'éléction présidentielle mais se veut de gauche localement, les seuls à pouvoir rassurer les tenants de la liberté et de l'identité et ceux du progrès social et de la solidarité.

Une fois leur union acquise, les modérés pourrait entraîner une bonne partie de la gauche dite corsiste vers un front du progrès, vers la formule qui aurait du l'emporter en 2004.

Peu de chance en effet qu'un front du progrès n'engendre cette fois un front républicain, puisque les indépendantistes ne semblent pas en mesure de faire vibrer la corse sensible des tenants de l'ordre... Et pourtant:

Pourtant, le récent sondage commandé par le mensuel Corsica est en trompe l'oeil:

si 42% des sondés se disent prêts à voter à gauche, 35% verraient d'un bon oeil une alliance-droite gauche pour gérer notre collectivité, ce qui pose un problèmede taille au camp libéral:

Une telle configuration, dans l'hypothèse ou cette coalition à l'allemande verrait le jour sous le leadership de la gauche, ne lui laisserait les coudées franches qu'au sein du seul Conseil Général d la Corse du Sud, le Département de la Haute-Corse, Ajaccio Bastia et leur communautés d'agglomération étant, et semble-t-il pour longtemps, vouée a rester dans le giron du centre-gauche.

Mais L'UMP aura-t-elle le choix? Puisqu'une stratégie d'alliance avec les nationalistes modérés ne paraît pas réaliste, car il existe pas l'opposition frontale Angelini (partitu di à nazione corsa)-Rocca Sera pour le contrôle de Purti Vechju, ne resterait plus à espérer pour l'UMP qu'une Corsica Libera en rupture fasse un carton éléctoral avec un score à deux chiffres et ramène dans l'opposition le camps des natios modérés, enterrant du même coup les espoir de la gauche corsiste.

Il lui resterait alors à neutraliser, avec des promesses de subventions, les deux patron de gauche des villes de Bastia et d'Ajaccio renvoyant Paul Giacobbi à son Conseil Général.

Ensuite viendrait le temps pour le parti présidentiel de mettre de l'ordre dans ses affaire à Purti vechju, dans sa défense de la première circonscritpion de Haute-Corse... Notons que son meilleur allié serait alors...Gilles Simeoni (Inseme Pè a Corsica, nationaliste modéré) qui a fait tremblé les remparts de la citadelle Bastiaise!

Mais de là à penser qu'il pourrait dans un coup de billard à trois bande lacher l'alliance progressiste pour renforcer l'UMP à la CTC et sa position contre Emile Zuccarelli à Bastia, il ya quand même loin de la coupe aux lèvres.

D'autant plus qu'a bien y regarder, Gilles Siméoni aurait un intérêt commun avec JC Angelini à favoriser émergence de Paul Giacobbi: flinguer du même coup l'UMP de Camille de Rocca Sera et les espoir d'Emile Zuccarelli.

En portant le député de Corte-Balagne à la tête du Conseil exécutif de Corse et accédant aux affaires, tous deux réussiraient un coup qu'aucun nationaliste, aucun progressite n'a réussi à ce jour... et cerise sur le gateau, comme il y a fort à parier que l'Elysée ne tarderait pas, dès lors, à revenir jouer la sérénade à P. Giacobbi, ils pourraient dès lors négocier leur maintien dans la coalition régionale contre le rapprochement effectif des prisonniers corses, peut-être même la libération de certains d'entre eux sans avoir à poser un gramme de plastic.

S'ils en venaient in fine, avec autant d'atouts, à se déchirer pour des stratégie de courte-vue, nul doute leurs aînés qui n'ont jamais pu (ni su?) accéder aux affaires, ne les comprendraient pas, pas plus u'un electorat de plsu en plus versatile.